Logo EBP
Rechercher

Votre article a bien été ajouté au panier

Temps de lecture
5 minutes

L’arrêt des véhicules thermiques en 2035 : on vous dit tout !

Véhicule électrique en charge sur une borne

Le gouvernement a informé la fin de la vente des véhicules thermiques neufs en 2035, dans le cadre de sa stratégie de décarbonation de l’économie et de lutte contre le réchauffement climatique. Cette mesure, qui s’inscrit dans la lignée des objectifs fixés par l’Accord de Paris, va entraîner une profonde transformation du marché automobile et des habitudes de déplacement des Français dans les années à venir. Si vous êtes un particulier propriétaire d’un véhicule thermique ou un professionnel de l’automobile comme un garagiste, il est important de bien comprendre les enjeux et les conséquences de cette réglementation. On fait le point ensemble sur ce qu’il faut savoir pour anticiper au mieux cette échéance.

Pourquoi interdire les véhicules thermiques ?

Il y a plusieurs raisons qui poussent à cette décision :

  •  Enjeux environnementaux : la combustion d’énergies fossiles (essence, diesel) par les moteurs thermiques est une source majeure d’émissions de CO2 et de pollution atmosphérique. Supprimer progressivement ces véhicules est indispensable pour atteindre la neutralité carbone.
  • Objectifs climatiques : la France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030, et atteindre la neutralité carbone en 2050. Le secteur des transports doit apporter une contribution significative.
  • Accélérer la transition : en fixant une date butoir pour la fin des moteurs thermiques, le gouvernement envoie un signal fort aux constructeurs, aux entreprises et aux ménages. Cela doit accélérer le basculement vers des véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène.

Quelles sont les échéances fixées par le gouvernement ?

La date à retenir, c’est 2035. À partir de là, il ne sera plus possible de vendre des voitures et des véhicules utilitaires légers neufs utilisant des énergies fossiles en France. Mais il y aura des étapes intermédiaires : dès 2025, les émissions moyennes de CO2 des véhicules vendus devront avoir baissé de 15%, et en 2030, cette baisse devra atteindre 55%. Certains véhicules spécifiques pourraient avoir un délai supplémentaire, comme les utilitaires lourds. Et les hybrides rechargeables pourraient être autorisés au-delà de 2035 s’ils offrent une autonomie suffisante en mode électrique.

Quelles conséquences pour les particuliers et les professionnels ?

  • Anticipation : il est important de prendre en compte cette échéance dans la stratégie de renouvellement de son véhicule. Il vaut mieux éviter d’acheter un véhicule thermique neuf après 2030.
  • Aides à l’achat : des bonus écologiques et des primes à la conversion sont proposés pour aider les ménages à s’équiper de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Leur montant devrait être progressivement revu à la baisse.
  • Bornes de recharge : le déploiement des infrastructures de recharge est un enjeu crucial pour faciliter l’usage des véhicules électriques au quotidien. Des aides existent aussi pour l’installation de bornes à domicile.
  • Garagistes : les professionnels de l’entretien automobile doivent anticiper la baisse d’activité sur les moteurs thermiques. Ils ont intérêt à se former dès maintenant à la maintenance des motorisations électriques.

Comment se préparer dès maintenant à cette échéance ?

La première chose à faire, c’est d’évaluer ses besoins. Analysez bien vos habitudes de déplacement pour déterminer si un véhicule électrique peut être adapté (distances parcourues, possibilités de recharge…). Si le 100% électrique à batterie ne vous convient pas, pensez aux motorisations alternatives comme l’hybride rechargeable, l’hydrogène ou le bioGNV.

Ensuite, comparez les coûts et les contraintes. Même si l’achat d’un véhicule électrique reste plus cher malgré les aides, son coût d’usage est plus faible. Mais n’oubliez pas de prendre en compte l’autonomie et le temps de recharge dans votre réflexion.

Pour les garagistes, c’est le moment de faire évoluer vos compétences et vos équipements pour proposer des prestations adaptées aux véhicules électriques. C’est un enjeu important de formation et d’investissement.

FAQ

  • Quelle voiture ne pourra plus rouler en 2035 ? Les voitures essence et diesel ne pourront plus être vendues neuves dans l’UE à partir de 2035. Les véhicules thermiques déjà en circulation à cette date pourront continuer de rouler.
  • Quelle voiture peut rouler jusqu’en 2035 ? Tous les véhicules thermiques (essence, diesel, hybrides) immatriculés avant le 1er janvier 2035 pourront continuer de circuler après cette date dans l’UE. Seule la vente de véhicules thermiques neufs sera interdite.
  • Comment seront les voitures en 2035 ? En 2035, toutes les voitures neuves vendues dans l’UE seront électriques ou à hydrogène. Elles seront plus connectées et dotées de fonctions de conduite autonome. Le réseau de bornes de recharge sera largement déployé.

En conclusion, l’arrêt de la vente des véhicules thermiques en 2035 est une étape majeure dans la transition énergétique de notre économie. Cette mesure implique une évolution profonde de nos comportements et des stratégies des entreprises dans les années à venir. Mais c’est aussi une formidable opportunité d’accélérer le basculement vers une mobilité plus durable et plus respectueuse de l’environnement. Les pouvoirs publics et les constructeurs automobiles ont un rôle essentiel à jouer pour nous accompagner dans cette transformation en proposant des solutions accessibles et adaptées à nos besoins. Alors, prêts à relever le défi ?

Vous pouvez noter cet article !

Sélectionnez votre étoile.

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes : 0

Aucun vote jusqu'à présent ! Soyez le premier à noter cet article.

Abonnez-vous à notre Newsletter
Recevez nos meilleurs conseils en gestion d'entreprise

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Articles similaires

Left
Right
Left
Right

Nous recherchons votre contenu...

Left

Parlons de votre projet !

Expert
depuis 40 ans
175 000
entreprises sous abonnement
650
collaborateurs