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Gestion de trésorerie dans le BTP : astuces et bonnes pratiques

La trésorerie, dans le secteur du bâtiment, représente la capacité d’une entreprise à gérer ses liquidités pour répondre à ses besoins financiers quotidiens.
Elle inclut les dépenses courantes telles que les salaires, les fournitures et les frais généraux. Une gestion efficace de la trésorerie est essentielle pour assurer la stabilité financière et la croissance des entreprises du BTP.

Importance d’une gestion optimale de la trésorerie pour les entreprises du BTP

Dans le secteur de la construction, ce n’est un secret pour personne, les coûts sont souvent élevés et les délais de paiement peuvent être étendus. Une gestion optimale de la trésorerie est cruciale, notamment pour :

  • Éviter les pénuries de liquidités
    Si une entreprise n’a pas suffisamment de liquidités pour couvrir ses dépenses, une mauvaise gestion de la trésorerie peut entraîner des difficultés financières, voire la faillite dans le pire des cas.
  • Maintenir la compétitivité
    Une trésorerie bien gérée permet aux dirigeants du bâtiment de réagir plus rapidement aux opportunités d’affaires et de rester compétitifs sur le marché.
  • Réduire les coûts financiers
    En optimisant la gestion de leur trésorerie, les entreprises du BTP peuvent réduire les frais liés aux découverts bancaires et aux emprunts.

Maintenant que nous avons vu pourquoi il est capital d’optimiser leur gestion de trésorerie, découvrons en quelques étapes comment les entreprises du bâtiment peuvent y arriver.

1. Planifiez votre budget de manière rigoureuse

Une approche méthodique et précise dans la planification budgétaire permet à l’entreprise de :

  • mieux anticiper ses besoins financiers,
  • de maintenir une trésorerie saine
  • de prendre des décisions éclairées pour assurer sa croissance et sa stabilité à long terme.

Voici les étapes à suivre pour une planification de budget rigoureuse et réussie.

Commencer par établir un budget prévisionnel détaillé. Cette étape implique de passer en revue toutes les dépenses prévues :

  • les coûts de main-d’œuvre,
  • les matériaux,
  • les frais généraux,
  • les frais administratifs,
  • les frais de sous-traitance, et tout autre coût associé aux chantiers.

Ce budget doit être réalisé mensuellement pour une visibilité à court terme et ajustable en fonction des évolutions du marché et des chantiers en cours.

Ensuite, calculer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR). Le BFR représente la somme nécessaire pour faire face aux dépenses courantes de l’entreprise. Pour le calculer, il est essentiel d’évaluer le coût d’une journée de travail, toutes charges courantes comprises, en tenant compte des dépenses telles que la rémunération du personnel, les frais généraux, les achats de matériaux, etc. Cette évaluation permet de déterminer le montant minimum de liquidités nécessaires pour maintenir les opérations sans interruption.

Dernière étape, une planification minutieuse des chantiers permet d’optimiser l’utilisation des ressources et de répartir les dépenses et les entrées d’argent de manière équilibrée tout au long de l’année. Cela peut inclure la gestion des délais de paiement des clients et des fournisseurs, ainsi que la synchronisation des achats de matériaux avec les besoins réels des chantiers.

2. Gérez les flux de trésorerie

En gérant de manière proactive les flux de trésorerie, une entreprise du bâtiment peut anticiper les difficultés financières, maintenir une trésorerie saine et assurer sa stabilité à long terme. Voici comment cette gestion peut être développée :

Surveillez attentivement les flux entrants et sortants

Il est essentiel de surveiller de près les entrées et sorties d’argent de l’entreprise. Cela implique d’identifier et de comprendre les charges fixes telles que :

  • les salaires
  • les loyers
  • les charges variables (les achats de matériaux, les frais de sous-traitance, etc.)

Cette surveillance permet d’anticiper les périodes de pic de dépenses et de s’assurer que les entrées d’argent couvrent les sorties prévues.

Mettez en place un système de suivi des flux de trésorerie

Cette étape permet d’avoir une vision claire de la situation financière de l’entreprise. Il est recommandé de mettre en place un système de suivi des flux de trésorerie. Elle peut être réalisée à l’aide de logiciels de gestion financière. Ces solutions permettent de suivre en temps réel les entrées et sorties d’argent, ainsi que d’analyser les tendances financières pour prendre des décisions éclairées.

Ne négligez pas les relances clients

Les retards de paiement peuvent mettre à mal la trésorerie d’une entreprise. Il est donc important de mettre en place un processus de relance clients efficace pour accélérer les paiements et maintenir un bon équilibre financier. Cela peut passer par des rappels réguliers, des offres de paiement échelonné ou des incitations à régler les factures en avance.

3. Optimisez vos processus de facturation

Troisième étape essentielle pour une bonne gestion de trésorerie dans le bâtiment : l’optimisation des processus de facturation de l’entreprise.

Demandez des acomptes pour sécuriser une partie du paiement dès le début des projets

Très fréquent dans le secteur du bâtiment, l’acompte permet de sécuriser une partie du paiement dès le début d’un projet, réduisant ainsi les risques de non-paiement. Les acomptes peuvent être demandés en fonction de l’avancement du projet ou d’une étape spécifique, assurant une source de revenu précoce. Il est toutefois important de bien cadrer ses conditions commerciales sur ce point, en utilisant des contrats ou des accords préliminaires mentionnant les conditions de paiement et les montants d’acomptes requis.

Utilisez la facturation à l’avancement pour obtenir des paiements échelonnés tout au long du projet

La facturation à l’avancement consiste à facturer le client en fonction de l’avancement du chantier. Ce mode de facturation se prête particulièrement bien au secteur du bâtiment et permet d’obtenir :

  • des paiements échelonnés tout au long du projet
  • réduisant ainsi la pression financière sur le client
  • assurant une trésorerie plus stable pour l’entreprise.

Les échéanciers de paiement doivent être clairement définis dans le contrat ou l’accord initial pour éviter les malentendus.

Établissez des conditions de règlement strictes pour garantir des paiements rapides

Définissez des conditions de règlement strictes, telles que des délais de paiement courts et des pénalités pour retard de paiement, peut inciter les clients à régler leurs factures plus rapidement.
Vous pouvez également encourager vos clients à vous régler plus rapidement en proposant des remises pour paiement anticipé par exemple.

Automatisez les processus de relance des paiements en cas de retard peut contribuer à accélérer les encaissements et à réduire le temps passé sur la gestion des factures impayées.

4. Négociez des délais de paiement avec les fournisseurs

Il est capital pour le dirigeant du bâtiment d’entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs. Il pourra ainsi, en cas de baisse de trésorerie, négocier plus facilement ses délais de paiements avec eux. Voici quelques bonnes pratiques à mettre en place pour cultiver des relations de confiance avec vos fournisseurs et distributeurs.

Communiquez ouvertement avec les fournisseurs

La communication transparente est essentielle pour établir des relations de confiance avec les fournisseurs. En discutant ouvertement des besoins de trésorerie de l’entreprise et des contraintes des fournisseurs, il est possible de trouver des solutions mutuellement avantageuses. De plus, il est important de respecter les délais de paiement convenus tout en maintenant une communication régulière pour éviter les malentendus et les retards de paiement.

Optimisez les conditions contractuelles

Négociez des délais de paiement plus longs permet à l’entreprise de conserver une meilleure trésorerie en étalant les paiements sur une période plus étendue.

Les remises pour paiement anticipé peuvent inciter les fournisseurs à accorder des délais de paiement plus longs en échange d’une réduction du prix facturé.
Il est crucial de formaliser ces accords dans les contrats pour éviter tout litige futur et garantir leur respect par toutes les parties impliquées.

5. Surveillez vos stocks et approvisionnements

Nous le savons, depuis le confinement de la COVID-19, les prix des matériaux ont connu de grosses perturbations, notamment avec une flambée des prix en 2022 et 2023. Certaines de ces matières premières n’ont toujours pas retrouvé leur prix.

Pour tenir compte de cette conjoncture pas toujours simple, nous vous conseillons de commencer par une analyse des tendances de vos demandes afin d’optimiser les niveaux de stock. Achetez donc vos matières premières en conséquence dans le but d’éviter des surstocks ou des ruptures.

Vous manquez de temps pour réaliser cette tâche ? Pourquoi ne pas utiliser notre logiciel de gestion EBP Bâtiment PRO. Il vous permettra de surveiller les niveaux de stock en temps réel et d’optimiser les approvisionnements.

Enfin, établissez des relations solides et durables avec vos fournisseurs pour obtenir des conditions avantageuses et minimiser les coûts de vos approvisionnements.

En conclusion, une gestion efficace de la trésorerie dans le secteur du bâtiment est essentielle pour assurer la stabilité financière et la croissance des entreprises. En suivant ces conseils, vous pourrez mieux anticiper vos besoins financiers, réduire les risques et rester compétitif sur le marché !

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